Est-il dangereux de voyager au Brésil ?
À l’heure où la France interdit à ses citoyens tout voyage au Brésil, nous sommes obligés d’acquiescer. Le nombre de personnes atteintes du COVID-19 a explosé au cours de ces dernières semaines, plongeant le pays dans une situation sans précédente. D’ailleurs, les nouvelles rapportées par les journalistes sont particulièrement inquiétantes. Le Brésil, le troisième pays le plus touché par la pandémie, abriterait également plus d’une dizaine de variants du coronavirus.
Le variant P1 reste cependant la variante brésilienne la plus crainte par les autorités françaises. Cette souche mutante du virus est bien plus contagieuse et peut même infecter à nouveau les personnes s’étant déjà remises d’une première contamination. Afin de lutter contre elle, la France a décidé de suspendre tous les vols.
Quoi qu’il en soit, le gouvernement brésilien a démontré au cours de cette crise sa détermination à laisser ses frontières aériennes ouvertes afin de préserver le tourisme. Effectivement, l’ambassade brésilienne en France n’a reçu pour consigne de cesser la délivrance de visas que le 22 mars 2021. À cette date, le pays passait déjà le cap des 10 millions de personnes infectées et des 250 000 décès.
Dans le cas où ces mesures interdisant tout voyage au Brésil seraient supprimées, le COVID aurait tout de même laissé son empreinte sur les formalités obligatoires à régler. Les voyageurs devront en effet effectuer un test PCR avant leur départ. Ils devront présenter un résultat négatif à ce test dans les 72 heures avant l’embarquement.
Une fois arrivé sur place et quel que soit son visa, le voyageur devra passer un second test. Dans l’attente des résultats, il sera logé dans un hôtel de son choix ou dans une structure réservée à cet effet. Par la suite, il pourra débuter son périple au Brésil si le test est positif. Autrement, le malheureux vivra quelques jours en quarantaine. Le touriste étranger supportera toutes les charges engagées. D’où la nécessité de souscrire une assurance adaptée.
Quels vaccins pour le Brésil contre le Covid-19 ?
En cette période de crise sanitaire, la question de la vaccination contre le COVID-19 devient un enjeu de taille pour le secteur touristique et la circulation des personnes de manière générale. Ceux qui projettent de voyager au Brésil doivent d’ores et déjà s’informer sur les vaccins autorisés dans le pays. Effectivement, en autorisant leur utilisation, le gouvernement brésilien reconnait leur efficacité. Ainsi, les voyageurs ayant retenu ces solutions vaccinales ne rencontreront en principe aucune difficulté pour passer les frontières.
En ayant compris cela, sachez que le Brésil emploie à ce jour 4 types de vaccins à savoir :
- Le vaccin Pfizer-BioNtech ;
- Le vaccin AstraZaneca rebaptisé Vaxzevria ;
- Le vaccin Janssen de Johnson & Johnson ;
- Le vaccin Coronavac.
Pour l’heure, la majorité de la population brésilienne a reçu ce dernier type de vaccin. Effectivement, grâce à une étroite collaboration avec le laboratoire chinois sinovac, l’institut Butantan de Sao Paolo est en mesure de produire une importante quantité de doses aujourd’hui chiffrée à 50 millions d’unités.
À l’avenir, le vaccin Pfizer devrait toutefois s’imposer. Le Brésil est toujours dans l’attente d’une livraison de 100 millions de doses fournies par le laboratoire américain. Les doutes planant sur l’efficacité et la dangerosité du vaccin AstraZaneca devraient en revanche pousser l’État fédéral à limiter son usage.
Au vu de ces informations, les voyageurs français ne devraient donc pas manquer d’options au lendemain de l’ouverture des frontières. 3 des 4 vaccins autorisés au Brésil le sont également en France à savoir : les vaccins Pfizer-BioNtech, AstraZaneca et Janssen. A priori, seules les personnes s’étant fait vacciner avec la formule de Moderma « pourraient » rencontrer des obstacles à leur voyage au Brésil.
À la veille de la mise en place du fameux passeport vaccinal, les Français n’ont cependant pas à s’inquiéter. Ce document servant de visa sanitaire facilitera l’entrée des voyageurs dans les pays de leur choix. Mais encore faut-il que ces pays adhèrent à cette idée.